Le pianiste à la sensibilité exacerbée nous invite à la rêverie. Entre jazz, pop et musique classique.
Si, à l’instar du célèbre duo Daft Punk le pianiste Lambert a également fait le choix de se produire le visage dissimulé derrière un masque, la comparaison s’arrête à peu près là. En effet, pas question de musique électronique s’agissant du second. Lui, son truc, c’est l’invitation à la rêverie, au voyage solitaire, à la promenade contemplative, à la découverte d’un univers situé quelque part, dans la galaxie musique, entre la pop, la musique classique et le jazz minimaliste. Pianiste au touché sensible, le monde de Lambert s’offre à nos oreilles comme la bande-son d’un film dont il nous laisserait la tâche de la réalisation. Chaque note est un mot, chaque accord un personnage, tendre, intelligent, et bien souvent habillé de mélancolie. Un concert indispensable à vivre plus qu’à écouter, à contempler plus qu’à analyser. Bref, une vraie dose de douceur dans un monde qui en a bien besoin.