Les textes et les mélodies de Georges Brassens demeurent un bonheur d’intelligence et de simplicité. Il chante ce que l’on n’ose pas dire, avec des mots toujours justes. Il célèbre l’insoumission et la liberté de pensée, la beauté des femmes – entre suavité et paillardise – et dénonce avec un malin plaisir l’hypocrisie, l’injustice et la lâcheté des hommes.
Avec l’agile Narciso Saùl à la guitare, trois comédiens bien connus des scènes romandes se partagent les chansons d’un répertoire d’une richesse inépuisable, où l’on dit le sentiment amoureux comme son revers, la tendresse pour son semblable comme sa rogne. On rit et on frissonne devant tant de génie si bien redonné.