Grand chorégraphe américain d’origine russo-géorgienne, George Balanchine a créé « Jewels » pour sa troupe New York City Ballet (NYCB) en 1967, inspiré par les vitrines opulentes  des joailliers de la Cinquième Avenue à New York. Ce chef-d’oeuvre du répertoire mondial, qui comprend trois ballets en un acte, « Emeraudes, Rubis et Diamants », a été présenté à Moscou en 1972 pour la première fois. Promoteur du style de danse néoclassique, George Balanchine a construit un hommage captivant de beauté aux écoles de danse américaine, française et russe qui l’ont formé, chacune représentée par une pierre précieuse. La troupe du Royal Ballet reprend « Jewels » de Balanchine, pour marquer le 50e anniversaire de l’entrée de cette oeuvre au répertoire international de la danse. Une occasion unique de voir cette chorégraphie fascinante, le Bolchoï étant la seule compagnie au monde à avoir reçu l’autorisation du « Balanchine Trust » de filmer et diffuser ce chef d’oeuvre au cinéma.

« Emeraudes » est dansé sur une musique de Gabriel Fauré composée au début du XXème siècle. Ce ballet a été pensé comme un hommage a l’école romantique française, et est traditionnellement dansé avec des tutus longs.

« Rubis » a été monté sur une musique d’Igor Stravinsky, caractérisée par des intonations plus vives, voire stridentes. Ce ballet se veut l’héritier d’une tradition américaine empruntée aux music-halls de Broadway, traduite par des intonations très jazz et des mouvements plus déhanchés.

Et enfin « Diamants », qui fait appel à une musique solennelle et majestueuse de Tchaïkovsky s’inspire du style et de la virtuosité de la danse russe, ainsi que des grands ballets classiques qui ont fait la célébrité de cette école.

Ballet en direct du Royal Opera House de Covent Garden