Voix chaude et accords qui fleurent bon la vieille Amérique, l’artiste promet de faire bouger la place Pestalozzi.
Après avoir poussé son premier cri à Londres, doux mélange d’un père indien et d’une mère suisse, Pierre Omer n’a pas tardé à délaisser le biberon au profit de la guitare, de l’accordéon et du piano. Une palette de talents dont il ne tardera pas à user de sublimer des airs, tantôt acoustiques, tantôt électriques, aux consonances folk, blues, country et parfois même manouche. Bref, de la musique qui fleure bon l’Amérique des films de Clint Eastwood et la vieille Europe de Django Reinhardt. Et comme un don arrive rarement seul, c’est d’une voix qui n’est pas sans rappeler celle de Johnny Cash ou de l’ange déchu des « Doors » que mère Nature a décidé de doter le musicien. Alors, franchement, avec autant d’arguments on pouvait difficilement faire autrement que de l’inviter.