Sandra Pointet
Jérôme Baratelli s’appuie sur une grammaire fondamentale – quadrillage, cadrage, faux bois, collage – mise au point et déclinée dans le passé ; elle structure et théâtralise encore aujourd’hui la surface pour autoriser ensuite les traits, les griffures, les frottis, les coulures, l’accident…
Ainsi ces gestes – indices d’une pulsion émotive et d’une pratique intuitive de l’artiste – se superposent à l’ancienne grille régulatrice. Ces strates cohabitent désormais sur la toile ou le papier. Elles s’inscrivent dans la suite logique d’une recherche probablement jamais interrompue, qui a peut-être juste pris quelques chemins de traverse pour encore et toujours interroger la diversité des regards à laquelle se prête le réel – et son pendant, l’illusion.
Myriam Poiatti