Après « Le Baiser et la Morsure » et « Le Théâtre sauvage », la dernière création du metteur en scène lausannois met en scène une femme-robot qui décide de se faire greffer l’utérus d’une amie, bien humaine celle-ci. Dans cette comédie absurde et futuriste, une langue furieusement contemporaine et poétique interroge notre humanité.

C’est à un étrange voyage que nous convie la création Titre à jamais provisoire. Une immersion au pays des femmes et des hommes améliorés où, dotés de nano technologies permettant à l’ ADN de se renouveler à l’infini et de s’adapter à toutes les situations, les humains sont capables de muter en toute facilité. Guillaume Béguin poursuit son travail autour du rôle de l’imagination dans le processus de l’hominisation. Une tâche d’autant plus pertinente en cette époque où nous sommes de moins en moins confrontés aux transformations physiques, oubliant à quel point nous nous métamorphosons au cours d’une vie. Il s’agit d’une célébration des capacités métaphoriques et métamorphiques dont l’homme est capable.